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Découvrez nos cas cliniques ainsi que nos dernières vidéosOctobre 2024
Pronostic post-coma
Ici une revue des biomarqueurs actuels et potentiels pour évaluer de manière la plus fidèle les capacités de récupération de la personne plongée dans le coma.
Une opportunité grâce aux imageries fonctionnelles pour la neuropsychologie de créer des outils de mesure de l’innocuité des fonctions cognitives en état de conscience modifié.
Le président de notre comité scientifique Laurent Lecardeur Ph.D., H.D.R. vient de publier un article sur le vécu des personnes touchées par le psoriasis.
Les savoirs expérientiels, un des axes fort de la 2e édition de WhatsUp Neuropsychologie Clinique le 14 novembre 2024.
Septembre 2024
Passionnante étude sur la dissociation cognitive-motrice chez les personnes cérébrolésées
25% des patients en incapacité de fournir une réponse motrice aux commandes verbales (coma par ex.) présentent pourtant une activité cérébrale mesurée par IRMf et/ou EEG à des instructions comme « imaginez que vous jouez au tennis » ou « ouvrez et fermez votre main »
Troubles cognitifs et cancers
Jean Pettrucci membre du comité scientifique de WhatsUp présentera le jeudi 14 novembre une communication sur les troubles cognitifs et les cancers.
Afin de vous préparer à cette intervention, cette récente étude montre notamment :
- des disparités quant à la fréquence des ces symptômes selon le type de cancer
- une association quasi-constante entre sévérité des symptômes cognitifs et comorbidité de fatigue et de dépression
Le président de notre comité scientifique, Laurent Lecardeur vient de publier une réponse à un article mettant en cause le travail des professionnels de santé en psychiatrie.
Aout 2024
Les symptômes de démangeaison et les compulsions de grattage, que l’on trouve par ex. dans le syndrome d’Ekbom, sont plus fréquents sous leur forme d’origine indifférenciée chez les personnes atteintes de symptômes front-temporaux que celles touchées par la maladie d’Alzheimer. Ils sont associés au dysfonctionnement d’un réseau de régions fronto-temporales.
Ces symptômes pourraient servir d’indicateurs de risque de développer une dégénérescence front-temporale.
Métaanalyse sur la cognition sociale des enfants et adolescents touchés par un TDAH qui montre que ces derniers présentent des déficits de théorie de l’esprit, de reconnaissance faciale des émotions et de compétences sociales par rapport à des contrôles au développement cognitif typique.
Belen Haza Gomez et ses collègues ont mis en accès libre l’ensemble des données brutes ayant permis ces analyses afin d’aider les collègues dans leur pratique quotidienne.
Le cerveau est par nature asymétrique et ces asymétries sont liées à différents fonctionnements et dysfonctionnements cognitifs (pour le langage par ex.).
Comprendre l’impact du neurodéveloppement de ces asymétries sur le fonctionnement cognitif est primordial.
Le dimorphisme sexuel de développement de ses asymétries peut rendre compte des différences de fonctionnement cognitif lié au genre et permet de penser l’impact hormonal sur le développement des asymétries.
Toujours considérer l’impact potentiel du type de médication que le patient reçoit pour interpréter les résultats obtenus à l’évaluation cognitive.
Les molécules anticholinergiques, prescrites par ex. chez la personne âgée pour lutter contre l’incontinence ou la dépression ou chez les personnes touchées par la schizophrénie pour corriger les effets indésirables des antipsychotiques, sont décrites comme ayant un effet négatif sur le fonctionnement cognitif.
Dans cette étude longitudinale réalisée par les CMRR de Lyon, Teddy Novais et ses collaborateurs montrent que les patients âgés exposés aux anticholinergiques présentent une dégradation cognitive plus importante que les personnes non exposées.
Juillet 2024
Les plaintes cognitives correspondent au vécu négatif par un individu de son fonctionnement cognitif. Il est fondamental de les prendre en compte dans le cadre de la détection précoce des troubles psychotiques comme le montrent Mirvat Hamdan-Dumont et ses collaborateurs
Cette forme d’insight cognitif peut être ou non reliée au fonctionnement cognitif objectivé par les tests du bilan neuropsychologique. Cependant, il peut exister une inadéquation entre les résultats des échelles subjectives et des épreuves objectives
Voici quelques pistes de réflexions :
1/ les tests neuropsychologiques peuvent manquer de sensibilité
2/ les épreuves neuropsychologiques peuvent avoir été créés pour tester des modèles de dysfonctionnement cognitif particuliers à certains troubles, rendant les tests peu spécifiques au fonctionnement d’une personne présentant un trouble différent
3/ les résultats aux auto-questionnaires utilisés pour évaluer les plaintes cognitives peuvent être victime d’un biais de confirmation et manquer également de sensibilité et de spécificité
4/ De nombreuses personnes, malgré leurs efforts, arrivent mal d’elles-mêmes à déterminer leurs propres difficultés cognitives
Lola Tournayre, membre du @loricorps, qui est intervenue lors de la première édition de WhatsUp Neuropsychologie Clinique en 2023, publie un article de revue sur les outils semi-structurés d’entretien des personnes présentant des troubles des conduites alimentaires
Des outils indispensables pour le clinicien, malgré leurs limites comme le montrent ces travaux
Le fait de se sentir seul (“Do you often feel lonely?”) est associé à un risque de développer une maladie de Parkinson, comme à d’autres troubles ou pathologies neurodégénératives (Alzheimer parex.)
Le sentiment de solitude représenterait un facteur de risque transdiagnostique de dégradation de l’état de santé, même s’il ne peut à lui seul expliquer le vieillissement pathologique
15 ans de suivi de 490k personnes, pas d’effet confondant de facteurs physiques (BMI, diabètes, hypertension …), de l’isolement social, de la dépression, ni de modération de l’âge, du sexe, du score polygénétique …
Juin 2024
Une des compétences du psychologue spécialisé en neuropsychologie : élaborer des outils ambitieux et innovants d’évaluation de fonctions cognitives complexes, tels qu’ici un paradigme de « gagner-continuer / perdre-changer », pour tester les liens entre rigidité cognitive et comportementale et risque suicidaire dans l’épisode dépressif sévère et le trouble de personnalité borderline.
Afin de nous aider à réfléchir sur l’exercice et les missions de la neuropsychologie, de ses fondements théoriques à ses applications pratiques, un article de nos collègues suisses sur la neuropsychologie diagnostique
C’est une opportunité également de repenser les parcours de santé individuels, l’organisation des soins, le système de couverture santé …
Les patients touchés par des crises non épileptiques psychogènes présenteraient des déficits cognitifs généralisés mais dont la sévérité serait moins importante que celle des patients atteints d’épilepsie (y compris d’épilepsie du lobe temporal gauche)
L’intérêt du concept de déclin cognitif subjectif (subjective cognitive decline, SCD) dans le dépistage des risques de pathologies neurodégénératives.
Le SCD pourrait être une manifestation précoce de la neurodégénérescence, située sur un continuum entre la cognition normale et les troubles cognitifs légers
Poser de simples questions de routine comme « Avez-vous l’impression que votre mémoire se détériore ? » ou « Avez-vous des inquiétudes concernant votre mémoire ou votre façon de penser ? » pourrait permettre de référer vers un bilan neuropsychologique
Mai 2024
Cognitive Neuropsychiatry
The association between post-traumatic stress disorders (PTSD) and executive functioning
Élégante étude française sur les conséquences des agressions sexuelles qui compare les fonctions exécutives chez des personnes :
1/ ayant vécu un traumatisme et atteintes d’un PTSD
2/ ayant vécu un traumatisme mais non atteintes par un PTSD et
3/ n’ayant pas vécu de traumatisme et sans PTSD
Les personnes atteintes par un PTSD sont significativement plus affectées dans les capacités de shifting et de mise à jour de la mémoire de travail.
JMIR Publications
Prospective acceptability of digital therapy for major depressive disorder in France : multicentric real-life study.
Un article co-signé par le président de notre comité scientifique sur un dispositif digital pour les personnes touchées par la dépression.
Avril 2024
The Lancet Psychiatry
Wy are females less likely to be diagnosed with ADHD in childhood than males?
Un article de synthèse qui permet d’interroger aussi bien les facteurs biologiques, que cliniques,
fonctionnels ou diagnostiques pour comprendre les retards de diagnostic entre les garçons et les filles qui présentent un TDAH.
Nature reviews Neurosciences
The human hippocampus beyond episodic memory
Quand les modèles de mémoires hippocampiques sont rediscutés sous l’angle du cas d’H.M. de Brenda Milner.
JAMA Neurology
Healthy Lifestyle and Cognition in Older Adults with Common Neuropathologies of Dementia
Conserver des habitudes de vie permettant de rester en bonne santé somatique (peu d’alcool, activité physique …) est associé une réserve cognitive, indépendante de la charge neurodégénérative chez des personnes âgées.
Mars 2024
Bibliographie
Romina RINALDI (Docteure en psychologie et sciences de l’éducation, Cheffe de service d’Orthopédagogie Clinique, Université de Mons, Belgique) membre du comité scientifique de WhatsUp Neuropsychologie Clinique et Caroline KAHWAJI ont partagé les résultats de leurs recherches sur les besoins émotionnels et les comportements d’attachement des adultes avec déficience intellectuelle dans le dernier numéro de notre partenaire la Revue Santé Mentale.
Ces recherches permettront un accompagnement plus juste, centré sur la personne et tenant compte des interactions dynamiques entre les professionnels du secteur médico-social et les adultes qu’ils accompagnent.
Février 2024
Article dans la revue Santé Mentale : Rôle du neuropsychologue en psychiatrie
Les membres du comité scientifique de WhatsUp neuropsychologie clinique ont été sollicités par la Revue Santé Mentale pour rédiger un article sur le rôle du neuropsychologue en psychiatrie.
Bibliographie
Face au nombre croissant de recommandations internationales préconisant le recours à des évaluations cognitives dès l’entrée dans divers troubles, tels que les épilepsies, la sclérose en plaque, les schizophrénies, face à la durée des évaluations cognitives réalisées en routine par les neuropsychologues, face au manque de professionnels formés à la neuropsychologie, nos collègues canadiens (Finn et al. 2024) ou néerlandais (Waskowiak et al. 2024) présentent des systèmes automatisés permettant l’évaluation de certains fonctions cognitives et/ou motrices. En recherche fondamentale, l’intérêt de tels dispositifs a déjà été démontré (Gastaldi et al. 2024).
- Faut-il craindre que ces systèmes, dont l’utilisation est jugée faisable (Simmatis et al. 2018) et la sensibilité mesurée satisfaisante (Simmatis et al. 2020 ; de Anda Duran 2024) viennent remplacer les psychologues spécialisés en neuropsychologie ?
- Les normes proposées via les études réalisées par ces dispositifs (Ding et al. 2024) sont-elles aussi valables que nos normes élaborées avec des « humains-évaluateurs » ?
Janvier 2024
Nouvelle collection « Tests et diagnostics » au sein de l’édition De Boeck Supérieur avec pour ambition de présenter aux cliniciens les outils les plus pertinents actuellement disponibles pour le diagnostic des troubles psychologiques spécifiques. Dans cette collection, il est retracé les fondements théoriques et les propriétés métriques des différents outils explicités.
Évaluer le TDAH : Chez l’enfant et l’adolescent
De Boeck Supérieur
Maëva ROULIN & Sébastien HENRARD (2023)
Ce livre propose une méthode concrète qui permet aux cliniciens d’être orienté dans la réalisation des bilans chez les enfants et les adolescents et dans l’élaboration d’un diagnostic différentiel. Il est décomposé en 3 parties distinctes : (1) Les bases dans le TDAH comprenant l’évolution, l’épidémiologie et les modèles cognitifs ; (2) Les outils pertinents pour la démarche catégorielle et de l’évaluation ; (3) La démarche diagnostique et la prise en charge adaptée. Un livre très enrichissant permettant un appuie essentiel dans les démarches cliniques actuelles.
Décembre 2023
Manuel pratique de thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles : Stratégies et techniques
(C.BOUVET, Dunod 2023)
Ce manuel s’adresse aux psychothérapeutes TCCE, qu’ils soient psychologues, médecins, étudiants en psychologie et de psychiatrie qui s’intéressent aux TCC. Il présente de façon pratique, pédagogique et détaillée l’application concrète des techniques comportementales (i.e., les expositions), cognitives (i.e., la restructuration cognitive) et émotionnelles (i.e., l’acceptation émotionnelle) dans une prise en charge psychothérapeutique TCCE. Cet ouvrage a été construit suite aux constats suivants : les étudiants manquaient d’un outil pour apprendre à maîtriser les
approches TCC dans le cadre de leur stage de Master et les jeunes psychologues se trouvaient parfois en difficulté pour appliquer de manière concrète les TCC auprès de leurs patients (même
s’ils étaient en formation ou formé). Ce manuel, organisé par technique TCC, se veut transdiagnostic et complémentaire des approches par diagnostic. Il inclut également des réflexions générales sur les TCC en s’inspirant de la philosophie du Care ainsi que des principes du rétablissement.
Octobre 2023
« Le trauma, comment s’en sortir ? » (C. Hingray & W. El-Hage, 2020).
Ce livre s’adresse à toute personne qui souhaite comprendre les effets des traumatismes, notamment aux personnes victimes de psycho traumatismes, à leurs proches, aux professionnels. de santé et aux personnes intéressées par le sujet. Le livre se décompose en 3 parties :
– Comprendre (son instabilité, son humeur, ses symptômes, ses pensées, ses émotions, ses comportements, …) une partie davantage psychoéducative,
– Agir (sur ses émotions, ses pensées, ses valeurs, son bien-être, vis-à-vis de ses proches, …),
– Traiter (à partir de quand faire appel à un psy ? Comment trouver un thérapeute et la thérapie qui nous correspond ? Quels sont les traitements efficaces ? …)
Cet ouvrage est illustré, adapté et vulgarisé pour la compréhension de tous. Il a été pensé pour les personnes concernées avec un accès à un cahier comprenant de nombreux exercices (téléchargeables via un QR code), des témoignages, des explications scientifiques, … Cet ouvrage n’a pas vocation à remplacer un accompagnement avec un professionnel de santé, cependant il est un très bon moyen de préparer le terrain de la psychothérapie.
Septembre 2023
Témoignage d’un pair-aidant
Aurore Etchepare, membre du comité scientifique – voir sa biographie sur www.whatsupnp.care – nous fournit aujourd’hui, à travers le témoignage de Romain (médiateur santé-pair), une illustration très claire de l’utilité du bilan neuropsychologique et de la place du psychologue spécialisé en neuropsychologie en psychiatrie.
Un grand merci à Romain pour son partage d’expérience, à Tiffany pour l’aide logistique et aux personnes regardant cette vidéo pour leur tolérance quant au montage (il y a une première fois à tout) ! Bon visionnage.
Self-help « Le guide de ta santé mentale » (D. Py, 2023).
Ce livre est à destination des jeunes adultes, afin de prendre soin de soi et de sa santé mentale. Il permet de retrouver des informations sur les troubles psychiques, des outils concrets, des questionnaires et des réflexions afin d’aider la personne dans sa quête d’identité (identifier ses valeurs, ses forces, …). Ce livre comprends cinq chapitres allant de la découverte de soi, à la régulation émotionnelle, l’image corporelle, les relations sociales et l’acceptation de soi. Cet ouvrage est illustré, adapté et vulgarisé pour la compréhension de tous. Il a été pensé pour les personnes concernées avec un accès à un cahier comprenant de nombreux exercices et des explications scientifiques sur les troubles psychiques.
« Neurologie de l’adolescent » (A. Roubertie & L. Vercueil, 2022).
Un livre permettant de faire le lien entre une approche qui mobilise à la fois les connaissances neuropédiatres et celles de neurologues de l’adulte. La première partie de ce livre traite des grands groupes de pathologies neurologiques pouvant débuter à l’adolescence (épilepsies, troubles du sommeil, céphalées/migraines, scléroses en plaque, accidents vasculaires cérébraux, …). La seconde partie traite de la consultation neurologique avec l’adolescent (construction identitaire, motivation et conduites à risque, éducation thérapeutique, …).
Août 2023
A.N.A.E (n°183) : Le Sluggish Cognitive Tempo (rythme cognitif) : un nouveau trouble attentionnel ?
(S. Henrard, 2023) : « Syndrome se caractérisant par de la rêverie éveillée, de la somnolence diurne et un ralentissement moteur et de pensée. Longtemps associé et étudié au travers d’une population de patient présentant un trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), il est aujourd’hui considéré comme une entité à part entière ».
Sciences et Pseudo-sciences (n°344, 2023) : « Haut Potentiel Intellectuel ».
Ce dossier met en avant les fausses caractéristiques attribuées aux personnes HPI (entre mythes et
réalités) et souligne l’importance que le haut potentiel intellectuel n’est pas une pathologie mentale, ni un trouble neurodéveloppemental. Il met en évidence qu’être une personne avec un HPI n’empêche pas l’éventualité d’avoir un trouble neurodéveloppemental. Mais attribuer à tort les symptômes observés au HPI comme le font certains professionnels, peut conduire à des retards de diagnostic de trouble du spectre de l’autisme (TSA) ou d’un autre trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). C’est pourquoi il est important que la prise en charge soit correctement mise en place, sans que le diagnostic ne soit parasité par des fausses croyances associées au HPI.
Juillet 2023
La remédiation cognitive
3ème édition (sortie en juin 2023 ; sous la direction du Pr Nicolas FRANCK). Cette troisième édition a permis de mettre en avant une actualisation des données (addiction, TDAH, troubles de l’humeur, lésions cérébrales, …), décrivant les supports et programmes de remédiation cognitive (neurocognitif, cognition sociale) et leur mise en œuvre, en s’appuyant sur des exemples pratiques. Ouvrage destiné à tous les professionnels et futurs professionnels de santé mentale (notamment les psychiatres, les psychologues, les infirmiers et les ergothérapeutes).
« Neurosciences cognitives développementales »
(N. Poirel, 2020). Ce livre explore le développement des différents cognitifs en abordant plusieurs études scientifiques récentes. Il met en lien ces études avec les connaissances ultérieures dans le domaine du développement et les différents modèles cognitifs connus, en les remettant en cause aux regards des nouvelles études.
Livre recommandé pour les étudiants en psychologie
Le coin des outils
« Trousse de secours mental »
(L. Chehade, 2023) est un cahier ludique d’une centaine de pages qui permet de prendre soin de sa santé mentale (informations fiables et accessibles). Chaque chapitre accorde une thématique spécifique, pouvant être lus indépendamment des autres (les ruminations, les pensées envahissantes, les émotions, l’hygiène de vie, les valeurs, les activités, …). Les outils présentés se basent principalement sur les thérapies comportementales, cognitives et émotionnelles (TCCE). Cette trousse informe également sur les modalités d’accompagnement adaptées, grâce aux QR code qui redirigent vers des ressources professionnelles.
Auteur : Lara CHEHADE, personne ayant été concernée par une dépression lors de ses études.
Elle a fondé Movendo afin de démocratiser l’accès aux outils, au bien-être mental grâce à des
solutions pédagogiques et ludiques.
Juin 2023
Mathieu Hainselin est Maître de Conférences HDR en Psychologie Expérimentale à l’Université de Picardie Jules Verne et Psychologue spécialisé en Neuropsychologie.
C’est un des spécialistes français de la mémoire prospective, celle qui nous permet de voyager dans le futur. Ce champ de recherche très complexe repose sur des outils souvent méconnus. Mathieu Hainselin propose sur sa page ResearchGate un condensé des outils existants, résultat d’une conférence au Séminaire Signoret 2023.
Il co-signe également le chapitre concernant cette thématique dans la nouvelle édition du Traité de Neuropsychologie de l’Adulte (Tome 1 : évaluation).
Hainselin M., Gounden Y., Duclos H., Blondelle G. (2023). In E. Barbeau, P. Azouvi, H. Amieva, F. Collette (Ed.). Traité de Neuropsychologie de l’Adulte (Tome 1 : évaluation). Bruxelles : De Boeck
Mai 2023
« Évaluation de la mémoire sémantique relative aux personnes célèbres-SemPer »
L’évaluation de la mémoire sémantique relative aux personnes célèbres peut aider le clinicien à distinguer une maladie d’Alzheimer et une démence sémantique, notamment dans les phases précoces de ces troubles.
Cet article de Mickaël Laisney permet au clinicien de faire le point sur les épreuves disponibles et lui fournit également les données de validation de l’échelle SemPER.
Rôle du neuropsychologue en psychiatrie : un exemple
Maud SAULAY-CARRET, Université Côte d’Azur, Nice
Sarah GOMEZ, Service de Psychiatrie, Centre Hospitalier Universitaire de Nice, Université Côte d’Azur, Nice
Bianca GAUBERT, Service de Psychiatrie, Centre Hospitalier Universitaire de Nice, Université Côte d’Azur, Nice
La schizophrénie
La schizophrénie est un trouble psychiatrique qui concerne environ 600 000 personnes en France (Inserm, 2020) et 1 personne sur 300 dans le monde (OMS, 2022). Il s’agit davantage d’un « syndrome multidimensionnel » qu’une « maladie circonscrite avec une étiologie connue » (Violeau & Prouteau, 2019, p. 207).
Bien que les symptômes puissent varier considérablement d’un individu à l’autre, une triade symptomatique est généralement présente, se manifestant de manière chronique et/ou épisodique. On retrouve ainsi une symptomatologie positive qui peut se manifester par des hallucinations et/ou idées délirantes, une symptomatologie négative qui peut se caractériser par un retrait social et une apathie/anhédonie ainsi que des symptômes de désorganisation de la pensée et/ou du comportement (Violeau & Prouteau, 2019).
Témoignage de Romain, médiateur santé-pair
Utilité du bilan neuropsychologique et de la place du psychologue spécialisé en neuropsychologie en psychiatrie.
Évaluation de l’acceptabilité d’un outil de Réalité Virtuelle proposé à des enfants avec troubles de l’attention
« Magali Hamard, Morgiane Leclair (stagiaires) et Lisa Mignot (de notre comité scientifique) nous présentent les résultats d’une étude d’acceptabilité d’un nouveau programme de réalité virtuelle pour les enfants atteints de TDAH, axé sur la cohérence cardiaque et l’inhibition de distracteurs fréquents à l’école »
Résumé Travail de Recherche Master 2 de Psychologie Cognition Apprentissage Évaluation et Remédiation (UFR Lettres et Sciences Humaines UBO Brest) : Morgiane Leclair & Magali Hamard
Le Trouble Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDA/H) est un trouble du neurodéveloppement. Il entraîne souvent un handicap sévère et persistant résultant de niveaux élevés d’inattention, d’activité et de comportements impulsifs. Une prise en charge multimodale de ce trouble est la plupart du temps proposée : traitement médicamenteux selon l’intensité des répercussions, psychoéducation, thérapie cognitive et comportementale, guidance parentale, remédiation cognitive. La Réalité Virtuelle (RV) parce qu’elle permet de saisir les comportements naturels pour faire émerger les symptômes et ainsi de les observer et de les quantifier, est par ailleurs de plus en plus utilisée. Dans cette perspective, nous avons élaboré un outil numérique immersif proposant une tâche de cohérence cardiaque et d’inhibition de distracteurs fréquents à l’école, à réaliser dans une classe virtuelle. Cet outil a été pensé et créé en prenant compte des préconisations indiquées dans la charte de recommandation de réalité virtuelle.
La présente pré-étude vient tout d’abord interroger l’acceptabilité de cet outil. Pour cela, nous avons émis les hypothèses qu’à la suite de chacune des séances d’immersion, les niveaux de plaisir et de relaxation des enfants et leurs niveaux de flow1 seraient supérieurs à la moyenne et que les niveaux de cybersickness seraient inférieurs à la moyenne. Nous avons pu valider notre premier objectif concernant l’acceptabilité de l’outil. En nous interrogeant également sur l’effet de l’outil sur les comportements et les capacités attentionnelles des enfants, nous avons établi quatre autres hypothèses pour investiguer des différences significatives des résultats obtenus avant et après les
séances d’immersion concernant les subtests de la TEA-Ch, l’échelle de la SNAP-IV remplie par l’enfant lui même et celle remplie par son enseignant, ainsi qu’aux échelles de comportement (comprenant trois dimensions : agitation, impulsivité et concentration). Nous n’avons pas validé notre second objectif quant aux effets de notre outil, néanmoins aucun effet négatif n’a été repéré dans cette pré-étude dont la limite majeure est le nombre très limité de participants. Des évolutions techniques tant au niveau de la conception de l’outil, par un enrichissement de l’environnement virtuel et par le développement d’un neurofeedback adapté, que de son évaluation, par des mesures comportementales et physiologiques plus objectives, devraient être envisagées pour poursuivre sur une étude de l’outil plus approfondie. Une réflexion éthique et déontologique autour de l’utilisation d’un tel outil numérique avec les enfants et autour de son application ergonomique et institutionnelle par différents professionnels est également nécessaire.
1. Le flow est une composante essentielle de l’expérience en réalité virtuelle : « represents a highly enjoyable mental state where the individual is fully immersed and engaged in the process of the activity » (Bian et al., 2016 ; Csikszentmihalyi, 1990)
Mots clés : TDA/H ; Réalité Virtuelle (RV) ; acceptabilité ; TEA-Ch ; SNAP-IV ; neurofeedback